Incontinence chez les sportives

Une sportive sur deux a déjà expérimenté des fuites urinaires : elles sont 95% à en souffrir durant l’entraînement et 51% en compétition. Malgré ce constat, il n’existe aucune mesure de prévention de l’incontinence urinaire lors des entraînements physiques.

L’activité physique intense est identifiée par la Haute Autorité de Santé (HAS) comme un facteur de risque de l’incontinence urinaire.

Le sport le plus touché par l’incontinence urinaire d’effort (IUE) est la gymnastique artistique, comprenant le trampoline, avec 88.9% de sportives touchées, suivie de la natation (50%) puis du judo (44.4%) et pour finir le volleyball (43.5%) (Almeida et al., 2016). D’autres sports sont touchés, tels que l’athlétisme (25%), le tennis (50%) et le basketball (44%) (Nygaard, Thompson, Svengalis, & Albright, 1994 ; Thyssen et al., 2002).

La prévalence de l’IUE chez les athlètes varie grandement, car cette dernière n’est pas seulement associée aux activités à fort impact mais elle est aussi liée à l’intensité de l’activité physique. En effet, l’activité physique intense peut surcharger et endommager de manière chronique le périnée en diminuant la force de contraction des muscles du plancher pelvien et en provoquant un prolapsus des organes dû à l’augmentation excessive de l’élasticité des ligaments et des fascias.

L’incontinence urinaire chez la sportive peut apparaître dès le plus jeune âge !

Pour diminuer la probabilité d’avoir une incontinence ou pour traiter l’incontinence chez la sportive il est essentiel de faire de la rééducation du périnée avec un(e) physiothérapeute spécialisé(e).

N’hésitez pas à en parler à votre gynécologue ou pédiatre (pour les jeunes sportives) pour qu’il vous prescrive quelques séances.

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